Construction d’un voilier radiocommandé Best

Ces quelques chapitres décrivent la réalisation d’une coque lattée en bois vernis avec des astuces et
des détails sur des points qui m’ont paru importants lors de cette réalisation.

La méthode de travail dépend bien sûr des moyens dont chacun dispose. Chacun y trouvera peut être
‘’le détail qui aide’’.

Le but étant d’arriver à naviguer avec un bateau ‘’ beau’’ et ‘’compétitif ’’, ultime association entre le
plaisir du modéliste et celui du modeste régatier que je suis.

L’intérêt est aussi de démystifier la difficulté à construire ce type d’objet, au-delà du don de chacun.

Quelques principes à garder en tête :
‘’ il est souvent pas plus difficile de faire bien que de faire mal’’
‘’ ne pose pas une baguette si tu n’es pas sûr qu’elle est bien ajustée’’

Les couples

Les couples diminués de l’épaisseur du bordé sont reproduits sur schéma où apparaît l’axe du bateau,
la flottaison et des repères horizontaux tous les 10 mm. 
J’ai choisi une épaisseur de bordé fini de 2,5 mm.
J’ai choisi de réaliser la coque en samba pour la facilité à trouver ce bois en grande surface sous
forme de tasseaux ( je débite moi-même les lattes 7 x 3) 

Les couples seront imprimés sur du papier autocollant, ce qui permettra de reproduire précisément
chaque couple par rapport aux repères. Plus le tracé sera fin et plus le travail de positionnement et de
découpe sera précise et facilité.

Je débite les couples dans du CP de 5 mm.

(1)  Le plan du chantier est choisi sur un repère horizontal, il est situé au-dessus de la hauteur du
pont. Cela laisse de la place pour passer sous le livet et simplifiera plus tard la construction du
pont et l’alignement des différents éléments.
(2)  Un trou est percé dans chaque couple à l’intersection de la ligne de flottaison et de l’axe
vertical de la coque. L’alignement des couples peut ainsi être vérifié à l’œil ou en glissant un
axe dans tous les trous. La ligne de flottaison est parallèle au plan du chantier
(3)  Le renfort de livet est découpé dans le couple, je le mets en place dès le début de la
construction. La première baguette sera collée dessus et le livet sera ainsi solide pendant
toute la construction. Il constituera au final la surface de collage du pont.
(4)  Le champ de chaque couple ( sauf le tableau AR et l’étrave) est recouvert avec de l’adhésif
pour éviter de coller les baguettes.
(5)  Des traits horizontaux sont tracés tous les 10 mm, ils constituent autant de repères communs
et précis sur tous les couples
(6)  Tracé du livet reporté sur chaque couple

Les couples d’étrave et de tableau ( qui feront partie de la coque ) sont découpés avec un peu de
marge pour être ajustés précisément au profil de la coque par ponçage.

Le chantier

Panneau mélaminé de largeur 200 mm renforcé par 2 longerons également en aglo mélaminé pour
obtenir un chantier rigide.

Les couples découpés sont positionnés verticalement par des équerres en aluminium ( cornière 20 x20).
La baguette renfort du livet est déjà positionnée, les premières baguettes seront collées dessus.
Les couples d’étrave et de tableau arrière feront partie de la coque, les baguettes seront collées
dessus. Le couple d’étrave est donc renforcé avec une cale pour rester bien vertical pendant toute la
construction.

La forme du pont est déjà tracée sur le tableau arrière, mais le nombre de repères permet de le faire
ultérieurement avec assez de précision.

Toutes les baguettes seront posées en sur longueur ( 1 à 2 cm suffisent )et seront recoupées à la
longueur du bateau seulement après ponçage.

Détail de la fixation des couples à l’avant.
Attention ! Les fixations devront être démontées lorsque la coque sera bordée. Il faut donc prévoir
l’accessibilité des vis quand la coque sera construite.

Le tableau arrière est incliné de quelques degrés avec une cale. Il fait partie de la coque.
La longueur de la coque sera vérifiée, 990 mm maxi compte tenu de la défense d’étrave.
Personnellement, je préfère prendre 2 mm de garde et je prévois 988 mm. ( pensez au jaugeur qui
devra mesurer votre bateau, ce n’est pas le dernier mm qui rend la coque compétitive )
La flottaison étant parallèle au chantier, il est aisé de contrôler la longueur obtenue avec une équerre.

J’immobilise les baguettes avec des élastiques pendant le collage. Mon objectif est de réaliser le
lattage de la coque sans tenir les baguettes avec des pointes pour l’esthétique finale.
Chaque couple reçoit des vis qui permettent de tendre les élastiques plats qui sont percés de
quelques trous pour être ajustés à chaque couple.

Pose des lattes

C’est parti pour la pose des lattes.
Ici, pas de pointes pour tenir les lattes pendant le séchage, elles seront tenues entre elles par des
élastiques et/ou des pinces.

L’objectif est de vernir la coque, donc tout ce qui se voit au stade de la construction se verra
une fois vernis.
Les baguettes ne seront collées que lorsque l’ajustage sera satisfaisant (minimum de vides,
pas trop de torsion des baguettes).

Personnellement j’utilise de la colle à bois classique
Chaque baguette sera enduite sur tout le champ, la découpe de l’embout plastique du tube de colle 
( voir schéma) facilite l’opération.

La pose des lattes se fait simultanément de l’axe coque vers le livet et du livet vers le fond de coque et
sur chaque bord par symétrie.
Les baguettes seront ajustées par 2 et seront collées à droite et à gauche en même temps.
La longueur à couvrir étant plus importante au milieu qu’aux extrémités, les baguettes auront
globalement une forme de fuseau.

Personnellement, je travaille souvent qu’un coté de la baguette, cela permet de garder à chaque fois
un coté qui file bien.

Une astuce consiste à pré-coller deux baguettes en forme à proximité de leur position finale et de les
travailler ensuite. Cela permet d’obtenir des baguettes parfaitement effilées qui couvrent beaucoup
plus de surface au milieu que sur les extrémités.

Toujours essayer de poser les baguettes pour quelles filent le plus naturellement possible.

Calculer la largeur des baguettes pour vous retrouver dans la configuration suivante pour finir. C’est
pour moi la situation la plus facile pour bien ajuster la dernière baguette.

ou encore mieux

A éviter

Essayez de ne jamais vous retrouver dans cette situation, c’est la baguette quasiment impossible à
ajuster. 
Ajuster un coté en pointe, c’est déjà pour moi grandement suffisant.

Plus que l’adresse de chacun, c’est la façon de travailler qui permet d’obtenir un résultat de
qualité et il vaut mieux passer un peu plus de temps à calculer qu’à ajuster les baguettes.

La construction de l’étrave est délicate car il faut que les baguettes se terminent en triangle.
Chaque baguette (et la symétrique) sera ajustée par rabotage.
Pas de panique, si l’opération n’est pas réussie, il sera possible de venir rapporter un petit bloc en
samba qui sera aisément mis en forme par ponçage.

On voit que le collage de 16 baguettes a permis de couvrir environ 25 mm au niveau de l’étrave alors
que la largeur couverte au bau maxi est supérieure à 110 mm.

Les premières baguettes au niveau du liston sont entières pour garder des lignes parallèles entre les
deux essences de bois.

En variant les largeurs de baguette, je réalise un filet sous la baguette plus large, c’est ‘’ la griffe ‘’ du
constructeur.

— Après quelques heures de patience et quelques copeaux plus loin, on arrive à obtenir ceci.
Les baguettes ont été recoupées à l’étrave et au tableau mais sont toujours en sur-longueur pour
éviter les effets de bord au ponçage.

A ce stade, on est tenté de passer directement au ponçage pour découvrir enfin la forme définitive,
voir si le petit décalage par-ci, le petit décalage par-là ???

Pouvoir enfin caresser le velouté du bois poncé.

STOP ! c’est trop tôt

La présence des couples à l’intérieur et la souplesse ‘’relative’’ de la coque fera que le ponçage sera
plus important au droit des couples et donc moins important entre les couples et la coque sera
ondulée.
On pourra tout au plus dégrossir mais il faudra attendre d’avoir stratifié une couche de tissu de verre à
l’intérieur avant de s’attaquer sérieusement au ponçage.

L’interieur de la coque

La coque bordée est démontée du chantier et les couples sont retirés sauf l’étrave et le tableau qui
ont été collés et qui font partie de la coque.
L’intérieur de la coque va être poncé grossièrement pour enlever les surplus de colle et ‘’ lisser ‘’ un
peu les surfaces en vue de la stratification.
J’utilise une mini perceuse et divers ustensiles tel que tambour à lamelles etc…

Lorsque la surface est à peu près correcte, je pose une couche de tissus de verre de ≈ 50 g/m2
stratifiée avec de la résine époxy.
Je ne stratifie pas l’étrave ni le tableau, une couche de résine suffit à protéger le bois.
Points importants :
–       Ne pas imprégner trop grassement, le devis de poids risque d’en souffrir au final.
–       Eviter aussi de déposer de la résine sur les zones qui doivent être poncée ou sur les zones
qui peuvent recevoir un élément collé à la colle à bois ( c’est parfois plus facile).

Il est maintenant possible de re-fixer la coque sur le chantier par les couples d’étrave et de tableau et
de poncer la coque.

L’avantage avec la construction lattée, c’est que pendant que la colle sèche, le constructeur cogite.

Une bonne quinzaine de jours pour réfléchir et préparer la suite :
–       position du mât, de la dérive, du safran
–       hauteur du gréement, ‘’zones interdites’’ balayées par les bômes, le hale bas etc…
–       position du treuil, du servo de barre
–       cheminement des écoutes, interférence avec le hale-bas, en particulier au vent AR
–       position de la batterie et du récepteur passage de l’antenne
–       la longueur des fils, la position de l’interrupteur
–       Où sont les efforts et où seront les renforts.
–       Etc…etc…

C’est aussi le moment de travailler sur les éléments rapportés : puits de dérive, la dérive, le safran
etc…

Que va-t-on trouver à l’intérieur de la coque ?

Manque sur ces photos la platine radio avec le guide d’antenne et quelques renforts de-ci delà.

Autant dire qu’il y a quelques bout de bois. Mais quand on aime …

Sur la photo de gauche, on peut remarquer que la baguette centrale va d’un bout à l’autre de la coque
et traverse le tableau arrière. 
Au final, seule la partie qui va de l’étrave à la cloison avant du cockpit sera conservée, mais en
attendant, cette baguette va me servir à définir précisément l’axe du bateau dans la partie haute.

Sur cette baguette seront aussi repéré tous les éléments à positionner :
–       fixation du foc 1-2 & 3
–       renvoi d’écoute pour foc 1-2 & 3
–       position du mât
–       position des cadènes
–       position du puits de dérive
–       position du renvoi d’écoute de GV ( photo de gauche)
–       position du tube de jaumière ( photo de droite)
–       position des différents barrots, cloisons et renforts

Cette baguette est parallèle à la ligne de flottaison, ainsi, il est très facile de projeter n’importe quel
point avec une équerre, soit vers le liston bâbord ou tribord, soit vers le fond de la coque.

L’axe en fond de coque est déjà défini par l’axe des deux baguettes centrales ( souvenez-vous de la
seule pointe utilisée pendant la pose de lattes, qui est plantée sur le couple central et qui reste du
début à la fin pour que l’axe ne se déplace pas).

L’avantage de cet axe est qu’il est visible à l’intérieur et à l’extérieur de la coque.

Le positionnement et l’alignement des différents éléments deviennent ainsi très facile.

Le puit de dérive

Le puits est réalisé en deux ½ parties symétriques.
Le moule a la forme suivante :
–       En foncé les formes de la tête de dérive et du mât
–       En clair des contre-formes pour bien écraser les zones d’assemblage.
–       Le tout traité au démoulant, j’utilise plus souvent de l’adhésif anti-adhérent.

Une première stratification donne les deux demi-parties ( à couper en deux)

L’assemblage est réalisé à la colle époxy.

Le bas du puits est ensuite découpé à la dimension souhaitée.

Le retour est stratifié avec le puits posé dans la coque.
On peut coller et stratifier le puits dans la même opération.
J’ai choisi de faire un ensemble préfabriqué qui sera collé plus tard.
J’ai donc isolé le fond de la coque avec de l’anti-adhérent et j‘ai stratifié le retour

L’ensemble puits de mât puits de dérive préfabriqué. Les deux renforts en bois ne sont pas vraiment
indispensables, par contre, le fond du puits de mât est bouché ( forme en bois collée à la résine). Ca
permet d’éviter que le mât poinçonne le fond de la coque et ça assure en plus l’étanchéité.

L’espace entre les deux puits permet la mise en place du couple le plus important du bateau car il va
reprendre à la fois :
–       Le poids de la dérive et du lest.
–       les efforts latéraux de la dérive et du lest ( couple de redressement)
–       Les efforts des haubans au niveau des cadènes.

La forme de ce couple est un peu complexe à cause du mode de construction du pont que j’ai choisi,
mais il peut être beaucoup plus simple sans nuire à sa fonction, l’essentiel étant qu’il soit au final
solidaire du puits de dérive, de la coque et des cadènes.

Treuil et circuit d’écoute

Position du treuil :

J’ai choisi d’équiper ce bateau avec un treuil à bras HS-5745MG HITEC.
Les avantages de ce treuil sont sa rapidité et son prix.
Les inconvénients sont le manque de puissance compte tenu de la course demandée et un poids un
peu élevé, mais sur le 1 mètre ça passe.
Autre inconvénient, la surface balayée par le bras impose de trouver un endroit où il y a de la place.

Le circuit d’écoute et la position du treuil doivent être réfléchis très tôt. Il faut également trouver une
solution pour que le treuil soit démontable assez facilement pour ne pas être trop pénalisé si ça arrive
en course.

La masse du treuil impose de le rapprocher le plus possible du centre du bateau et de le positionner le
plus bas possible.
Pour ma part, je préfère le positionner relativement haut ( tant pis ) pour qu’il ne soit pas rincé par
l’eau qui peut pénétrer à l’intérieur du bateau.
La position où j’avais le plus de volume est sous le pont à l’avant du mât

–       La platine en CP est maintenant en verre/époxy
–       Le treuil a avancé d’une vingtaine de mm et a glissé vers l’axe central du bateau
–       La grosse traverse a été recoupée aux ¾ de sa longueur

Seuls persistent les 4 points de fixation de la platine, 2 sur les lisses du fond du cockpit et deux sur la
grosse traverse ( ou ce qui en reste).
La fixation du servo doit être rigide. Je ne mets pas les inserts caoutchouc prévus. Je fixe directement
le servo sur la platine avec 4 vis à tête large, ce qui permet de garder un réglage précis lorsque
l’écoute est très tendue.

Pour palier au manque de puissance :
–       Le circuit d’écoute devra être le moins consommateur d’énergie possible avec un minimum de
frottements.
–       Le bras devra être le plus petit possible et se déplacer sur un angle le plus important possible.
–       L’angle du bras par rapport à l’écoute devra être optimisé en fonction de l’allure, en particulier
au près.

J’ai donc réalisé un circuit d’écoute en boucle sur des poulies ( poulies à roulement pour celles qui
sont sollicitées par la traction des écoutes).

Circuit d’écoute :

L’écoute est en deux parties :
–       en bleu l’écoute qui est en matériau résistant à faible allongement genre Dyneema 30 kg
–       en noir un élastique type ‘’élastique à chapeau’’

Le rôle de l’élastique est de maintenir l’écoute toujours tendue en absorbant les variations de longueur
due  au  déplacement  du  bras  en  arc  de  cercle.  Il  sert  également  à  compenser  les  variations  de
longueur lorsqu’on ajuste la longueur de l’écoute avec le tendeur 3 trous. 

La  poulie  montée  sur  le  bras  est  double  et  permet  donc  de  tirer  sur  l’écoute  tout  en  rendant  de
l’élastique  et  vice  versa.  Dans  cette  configuration,  la  tension  de l’élastique  ne  produit  aucun  effort
sur le bras.

Avec ce montage, le seul effort que compense le treuil est l’effort de tension des écoutes. Il est donc
très  sollicité  au  près.  La  position  du  bras  par  rapport  à  la  première  poulie  de  renvoi  est  donc  très
importante.

Position et longueur du bras :

Le besoin en fonction de mon gréement est d’obtenir une course maxi de 236 mm. L’écoute étant
mouflée sur la poulie du bras, la poulie doit donc se déplacer du point A au point B sur 118 mm.

Deux possibilités pour y arriver :
–       Montage rouge qui correspond à la course du servo ‘’sortie d’usine’’ avec une radiocommande
standard.
–       Montage bleu qui correspond à la course du servo ‘’ programmé’’.

Tous les compromis entre ces deux solutions sont possibles.

Pour le montage rouge, la distance entre l’axe de rotation du bras et l’axe de rotation de la poulie est
de 78 mm
Pour le montage bleu, la distance entre l’axe de rotation du bras et l’axe de rotation de la poulie est de
61 mm.

L’effort fourni par le treuil est inversement proportionnel à la distance entre l’axe de rotation du bras
(C) et la droite définie par l’écoute. On suppose que l’écoute passe par l’axe A-B
En position bordé (B) ou choqué (A), cette distance est de 51mm et 18mm
Le montage bleu permet de fournir 51/18= 2,8 fois plus d’effort que le montage rouge, ou de
consommer ≈ 2,8 fois moins d’énergie pour le même effort.

A puissance maxi, le treuil fourni l’effort le moins important (tension d’écoute) lorsque l’écoute
tangente le rayon de balayage du bras, c’est à dire 78 mm pour le montage rouge et 61 mm pour le
montage bleu.
Le montage bleu permet de fournir 78/61= 1,3 fois plus d’effort que le montage rouge, ou de
consommer 1,3 fois moins d’énergie pour le même effort dans les conditions les moins favorables.

On voit que le montage Bleu présente pas mal d’avantages du point de vue force. Il permet aussi un
réglage plus fin au près car pour la même variation d’angle, la longueur d’écoute bordée ou choquée
est plus faible. Pour un cran de réglage, la course sera ≈ 4 mm au près et ≈ 10 mm au vent travers.
L’inconvénient, c’est qu’il faut programmer le treuil avec l’appareil de la marque. En se rapprochant
des clubs, on doit trouver une personne ou un club qui a investi dans ce programmateur.

D’après les échos des pontons, la configuration rouge ne fonctionne pas, la force fournie à l’écoute
ne permet pas de border les voiles, ni même de les retenir si le vent forci.

Le servo de barre

Pour cette construction, j’ai opté pour la première fois pour une commande de barre par l’extérieur,
c’est à dire que le servo de barre est à plat pont et que le palonnier et la commande sont ‘’ exposés’’ à l’eau.

Le servo de barre est fixé sur deux traverses en samba.
Un cadre en samba fait le tour du servo, est collé sur le cadre et permettra le collage du pont en
contre plaqué.
Le servo sera recouvert d’un film INSIGNA qui assure l’étanchéité avec le pont, le film est également
collé sur le servo.
Avant de monter le palonnier, j’ai mis en place un joint torique que j’ai garni avec un peu de graisse
silicone, pour protéger le pignon de sortie du servo d’éventuelle entrée d’eau.

La liaison servo / safran

Sur la photo ci-dessus, on peut voir deux types de liaison entre les palonnier de servo et de barre.
Chaque bras de liaison est conçu de la même façon : Jonc carbone avec embout M2 collé époxy à
chaque bout et montage de rotules plastiques.
J’ai choisi le montage mono bras avec la rotule plastique translucide qui présentait moins de
frottements.
La longueur du bras est d’environ 150 mm et il a fonctionné jusqu’à présent sans problème.

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