La course à la voile la plus exigeante au monde maintient son cap vers l’édition 2025. Une flottille de 31 skippers poursuit sa préparation minutieuse pour cette aventure océanique en solitaire. Ces marins d’exception affûtent leurs stratégies, peaufinent leurs IMOCA et s’entraînent sans relâche pour affronter les 21 600 milles nautiques de ce tour du monde sans escale. Au fil des éditions, le Vendée Globe s’est forgé une réputation d’épreuve ultime, où la maîtrise technique le dispute à l’endurance mentale, dans une bataille contre les éléments qui s’étend sur plus de deux mois de navigation en solitaire.
Charlie Dalin remporte la victoire en 64 jours et 19 heures
Charlie Dalin inscrit son nom dans la légende du Vendée Globe en remportant la 10e édition en 64 jours, 19 heures, 22 minutes et 49 secondes. Une performance magistrale qui confirme la suprématie du skipper normand sur les mers du globe.
Le podium se complète avec Yoann Richomme, qui franchit la ligne après 65 jours, 18 heures et 10 minutes de course, suivi de Sébastien Simon en 67 jours, 12 heures et 25 minutes. Cette édition marque un tournant technologique, notamment grâce aux IMOCA nouvelle génération.
| Position | Skipper | Temps de course |
|---|---|---|
| 1er | Charlie Dalin | 64j 19h 22m 49s |
| 2e | Yoann Richomme | 65j 18h 10m |
| 3e | Sébastien Simon | 67j 12h 25m |
31 skippers poursuivent leur aventure en mer
La flotte du Vendée Globe 2024-2025 maintient son intense activité avec 31 marins toujours en course. Jérémie Beyou, solidement installé en quatrième position, navigue avec détermination vers les Sables-d’Olonne pour une arrivée prévue après 74 jours de circumnavigation.
Une bataille acharnée dans le top 10
Le peloton de tête offre un spectacle haletant, où chaque mille nautique compte. La performance exceptionnelle de Justine Mettraux, seule femme dans le top 10, témoigne de sa maîtrise tactique et de sa résilience. Les prochaines arrivées, attendues entre le 23 et 24 janvier, promettent des moments d’intense émotion sur le ponton vendéen.
Un calendrier d’arrivées bien défini
Le planning des arrivées se précise avec Samantha Davies, dont l’ETA est fixée aux 26-27 janvier, suivie de Romain Attanasio prévu pour le 31. Cette répartition temporelle illustre parfaitement les écarts qui se sont creusés au fil des milles, résultat des choix stratégiques et des conditions rencontrées durant cette circumnavigation en solitaire.
Voiles pleines, skippers déterminés poursuivent le Vendée Globe 2025.
Des défis techniques majeurs pour les concurrents
Les conditions extrêmes du Vendée Globe 2025 mettent à rude épreuve les IMOCA des skippers encore en course. Thomas Ruyant, actuellement en quatrième position, se retrouve amputé d’une voile de régate cruciale pour sa performance, suite à un grain d’une violence redoutable dans l’Atlantique Sud.
- Nicolas Lunven (6e) lutte contre des complications au niveau de son gréement aérien, nécessitant des interventions périlleuses en tête de mât
- Alan Roura, relégué en 17e position, doit composer avec un safran défaillant qui compromet sa manœuvrabilité
- Les cockpits se transforment en véritables ateliers flottants, où les skippers jonglent entre navigation et réparations de fortune
- La météo capricieuse force les marins à adapter constamment leurs voilures, multipliant les risques d’avaries
Une pression psychologique croissante en fin de course
L’épuisement s’installe inexorablement chez les skippers encore en course, chaque mille parcouru devenant un véritable test de résilience. Les stratégies de course évoluent radicalement : certains marins, initialement focalisés sur le classement, revoient leurs ambitions à la baisse, privilégiant désormais l’accomplissement de cette aventure maritime d’exception.
Les vents capricieux du golfe de Gascogne malmènent particulièrement les retardataires, contraints d’adapter constamment leur route. Cette dernière ligne droite révèle toute sa complexité : gérer la fatigue accumulée depuis plus de deux mois, maintenir une vigilance constante face aux aléas météorologiques, tout en conservant la lucidité nécessaire pour les manœuvres délicates.
Une météo capricieuse dans le golfe de Gascogne
La dernière ligne droite du Vendée Globe 2025 réserve des surprises aux marins encore en course. Une dépression musclée au large des Açores contraint les skippers à une patience stratégique, transformant cette dernière étape en véritable partie d’échecs nautique. Les conditions particulièrement exigeantes rappellent l’importance d’une voilure adaptée aux conditions de régate extrêmes, élément crucial dans ces moments décisifs.
La mer agitée et les vents soutenus, dépassant régulièrement les 35 nœuds dans le golfe de Gascogne, imposent des ajustements constants dans les choix de route. Boris Herrmann et Sam Davies, confrontés à ces conditions hostiles, ont dû revoir leur planning d’arrivée. Cette ultime épreuve météorologique, véritable juge de paix avant Les Sables-d’Olonne, met en lumière la rudesse caractéristique de cette édition 2025.
Mer tumultueuse sous ciel orageux: défi pour les skippers du Vendée Globe 2025.
